Une définition du bonheur, dit qu’il s’agit d’un état de bonne chance, de bonne fortune. Et façon ordinaire un état de satisfaction stable et complète par opposition un plaisir irrégulier et inconstant. En philosophie on parle de bien être et de plénitude qui constitue la fin ou l’une des fins de l’action morale, la doctrine eudémoniste associe la vertu et le bonheur obtenu par la voie de la sagesse.
Etre heureux en ayant réussi des conditions personnelles pour arriver à un objectif qui peut être sportif, intellectuel, spirituel, affectif ou autre. Cet état de bonheur est- il durable ? Nos vies sont faites de moment de bonheur plus ou moins long, la vie est faite de différentes choses. Le fait d’avoir connu le malheur aide à vouloir connaître le bonheur, et en apprécier toutes les mesures. La vie est ainsi faite de hauts de bas. Le bonheur des uns n’est pas forcement le même pour chacun d’autre nous, il ya autant de bonheur que d’individus
Kant disait, le bonheur ne peut pas être le but de la sagesse, ou le but de la vie. Alors essayer d’être heureux ne serait ce que pour donner l’exemple n’a pas de sens. Vivre chaque jour sans but de plaisir à quoi bon. Mettre un pas devant l’autre juste pour avances un peu plus sur notre chemin de vie, sans prendre le bonheur simple d’avoir fait un pas, je ne vois pas l’intérêt, cela me paraît plutôt triste et sans vie.
Etre heureux pour donner l’exemple, j’aurais tendance à dire essayer d’être heureux pour donner envie d’être heureux. Le rire, tout comme un simple sourire en appel un autre, c’est contagieux. Voir nos proches heureux nous fait du bien, cela nourrit notre cœur, notre âme et ça se propage, c’est une communion, un partage.
Nos enfants heureux nous donnent un exemple pour avancer dans notre chemin de vie, l’insouciance des choses, le regard simple face aux soucis, tout ceci ne les minent pas comme nous, cela ne les empêchent pas d’être heureux. Nous nous laissons peut être trop envahir par le quotidien. Seules les choses graves qui les touchent directement sont des entravent pour eux. Leurs visions simples de la vie les poussent à être heureux.
Lorsqu’une personne est heureuse à nous d’ouvrir nos bras, notre cœur, notre esprit pour recevoir le flux de bonheur et à nous d’en être heureux. Certes ça ne nous fait pas oublier les soucis qui envahissent, mais ça nous aide à les affronter et les voir différemment.
Les personnes heureuses sont dans le bonheur tout comme l’opposition est le malheur, qui a les mêmes effets. Mais par nature il nous est plus facile de le fuir de le refuser, c’est le caractère de chacun qui fait le différence sur le fait de réussir à la fuir ou non, plus ou moins rapidement, pour ouvrir sa porte au bonheur de se voir heureux. Plus nous fréquentons des personnes heureuses, plus nous avons envie plus ou moins inconsciemment de l’être. C’est contagieux.
Etre heureux est à la portée de chacun d’entre nous, souvent se décaler de nos visions malheureuses change les choses, les regarder différemment modifie tout.
Comme toute chose à une fin c’est à nous de faire le nécessaire pour que la fin soit le plus loin possible.