11 août 2011
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04:39
Quand un de mes patient s’en va, ce n’est jamais simple. Celui qui vient de passer vers l’haut de là, était condamné par une épée nommée cancer. Je ne peux divulguer son identité, ni son histoire, par respect pour lui et ses proches. Toujours est-il qu’il est venu ici avec son histoire, ses défauts et ses qualités.
La maladie l’a rendu fou de tristesse au regard de sa vie. Il était tout juste en retraite. Une vie gâchée disait-il. Rongé par l’alcool et la cigarette qu’il a continué jusqu’à la dernière minutes…Une vie de tourment, une vie remplie de choses aussi belles que moches, selon lui.
Les mots qui suivent lui sont directement adressés.
Monsieur, malgré toutes vos douleurs et notamment depuis plus d’un an un profond mal de vivre, j’ose espérer que vous allez trouver la paix, le calme auquel vous aspiriez. Vous m’avez touchée par votre histoire et ce probablement parce que vous m’avez fait penser à quelqu’un de mon entourage. J’ai la prétention de croire qu’à chacun de mes passages les soirs et nuits de service, j’ai pu vous apporter un peu de sourire. Un soir, vous m’aviez dit « bonsoir petit ange au diamant » Je vous avais répondu que je ne pouvais vous laissez m’appeler ainsi, que c’était un signe d’affection que ni vous ni personne ici n’avait le droit de faire. Et qu’il était préférable pour vous et pour moi de m’appeler juste par mon prénom comme tout le monde ici. Vous m’aviez répondu que vous compreniez mais que vous m’appelleriez ainsi dans votre tête. » Que pouvais-je dire ? ……J’étais restée surprise, car vous n’aviez pas une bonne « presse » face au reste du personnel, avec qui semble t-il ce n’était pas souvent simple, du fait de votre dépendance alcoolique et de nicotine. C’est vrai que la nuit c’est très différent. Je pouvais peut être plus que le personnel de jour, le temps de vous écouter et de vous parler. Je vous ai jamais jugé, c’était votre histoire, votre façon de voir les choses. J’ai essayé de vous soulager par mon écoute.
Je vous souhaite un bon voyage, libéré de tous vos démons.
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13 juillet 2011
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09:46
C’est avec joie que je peux annoncer la première phase de mon premier roman terminée.
Un an et un mois d’écriture.
Maintenant faut finir de le taper, et bonjour les corrections de textes les rajouts (et les exclusions si besoin).
La Couverture prend forme aussi, ce grâce à l’aide précieuse de mon grand garçon.
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6 juillet 2011
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09:00
Je reprends la plume ce matin avec peu d’envie de m’exprimer, un petit manque d’inspiration. Il y a des jours ainsi dans la vie où l’on n’a pas envie de grand-chose.
Un rayon de soleil suffit Faut juste qu’il soit là ce rayon. Au fond de chaque être, on trouve des tiroirs qui valent mieux laisser clos.
Parfois personne ne leur demande ouverture, ils se libèrent seuls. Vous, donnent un air morose.
Là j’aimerais juste aller marcher dans le sable libérer mon cœur et mon âme perdus dans je ne sais quelle mer.
Un manque prend une place trop importante, il va falloir remédier à tout ça sinon je vais étouffer de ce mal. Quelque chose ne tourne pas rond en ce moment dans cette tête qui me sert de cerveau.
De traviolle la poulette tourne.
Aller un coup de pied aux fesses, on ferme les tiroirs, et on avance le passé est bien où il est rien ne peut le changer, alors que le présent, le futur reste à faire.
Bon futur à toi qui vient de passer un petit moment avec moi.
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16 juin 2011
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02:13
Je reviens aujourd’hui sur un texte écrit il y a quelques semaines, au sujet de Bertrand Cantat et de la société qui nous fait porter voire même payer à vie nos actes. Qu’il faut savoir pardonner les actes d’autrui, mais à ce jour je en suis pas sur de pouvoir dire cela. Dans certain cas, il nous est impossible d’accepter les faits.
L’actualité de ces derniers jours, voire des dernières heures m’amène à penser. Comment à la place des parents de cette malheureuse fillette, tout juste sortit de la petite enfance, je ne voudrais pas la vengeance, le mépris voire même la mort de cet homme qui a commit l’irréparable. Un viol …Un viol est très perturbant pour la personne qui le subit, c’est une blessure à jamais ouverte qu’aucun pansement ne peux cicatriser, seul un travail sur soi peut amener à l’acceptation, mais pas à la guérison.
Aujourd’hui, une petite enfant qui ne demande qu’à apprendre, à vivre dans la joie et le bonheur. Quelqu’un lui vole sa pureté. Ma fille en entendant les actualités m’a dit :
-Tu te rends compte maman ? 5 ans !!!!C’est horrible !!!!
Comment ne pas approuver ces dires ? Cette petite fille est déchirée a vie aussi bien physiquement de psychologiquement. Une choupinette qui va devoir vivre. Des parents, des proches à qui il va falloir accepter pour aider cette fillette à grandir à devenir un jeune fille, une femme aussi épanouie que possible.
Quelque soit ce que nous avons fait, ceux que nous croisons, ce que l’on fait, notre vie en est à jamais marquée.
Pourquoi dès qu’il y a soucis sexuel, pédophilie, viol, ne castrons nous pas ces hommes afin de leurs couper une bonne partie de leur pulsion, car nous voyons bien depuis plusieurs années l’échec des soins .
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7 juin 2011
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11:16
Voir dans les yeux de l’autre l’amour, le désir se voir briller dans l’autre n’est-il pas un moment magique que l’on aimerais voir durer toujours.
Un beau jour, on ne sait trop pourquoi l’œil devient vitreux, fade. La magie s’en est allée vers d’autre contrée. Mais cupidon de sa flèche frappe les cœurs qui doivent se trouver.
La folie de douceur perdue laisse place à une tristesse souvent cachée derrière une carapace, une armure. Un espoir, celui de retrouver cette douceur, ce nuage, nous poursuit.
Mais cela peut être long, l’objectif se faire désirer.
Puis au réveil d’un beau matin pour une raison ignorée l’espoir est récompensé et toute la magie reprend son espace dédié.
Que faire pour ne pas le revoir s’en aller, peut être chaque jour entretenir cette flamme qui brûle pour que le feu soit toujours brûlant, en amour rien est acquis, ni dans la vie d’ailleurs.
Beaucoup pense que leur présence suffit à prouver à montrer leur amour hors il en est tout autre une présence est certes réconfortante mais sans caresses, mots doux sans attention à quoi sert cette présence, il n’y pas de partage dans le fait d’être juste là. L’amour est un partage de tout ce qui réchauffe le cœur l’esprit et qui permet d’affronter la vie à bras ouverts.
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20 mai 2011
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10:27
Un réveil de velours
Le jour se lève, la fenêtre ouverte laisse passer sur mon corps une lumière qui avance doucement mettant ma peau à nue.
Juste la bise du vent léger vient habiller de doux frissons la cime de mes seins qui se dressent vers toi, ne demandant que baisers de ta bouche et ta langue experte.
Tu m’effleures de ton regard, que je sens coquin.
Restant ainsi, accompagnée des caresses de l’air se font de plus en plus insistantes éveillant en moi des sensations, des envies.
Après cette nuit de sommeil, un réveil sous la clémence de ce jour où je te retrouve.
Toi qui hante mes nuits, mes jours.
Quand enfin je sens tes lèvres parcourir le chemin qui mène à mes fesses roses de plaisir.
Tes mains prennent la voie qui les conduit aux deux mamelons dressés d’envie
Savourant ce bonheur, je m’enivre.
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6 mai 2011
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13:06
Une jeune artichaut tombe amoureux d'une belle tomate verte
Se débarrasse de ces grandes feuilles encombrantes
Pour lui offrir son coeur,
La tomate rougissante succombe au charme
Tombant sur lui l'union réussi
Donna naissance à de jolis artichauts et tomates aux belles
couleurs violettes
Le jardinier seul témoin de ce joli spectacle
Se réjouit son jardin ne ressemble à aucun autre
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6 mai 2011
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02:33
Un jeune artichaut amoureux d’une ravissante tomate verte
Il se débarrasse de ces feuilles pour lui offrir son cœur
La belle rougissante se laissa tomber sur lui
L’union eut lieu et fut réussie
Le jardinier seul témoin de la scène
Se réjouit, son jardin va à nouveau se parer de nouveaux habitants
Des artichauts et des tomates à la belle couleur violette
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5 mai 2011
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02:54
Véronique si souvent méprisée telle une mauvaise herbe qui orne nos jardins
Iris qui illumine nos jardins de ces couleurs toutes étonnantes que sa forme
Onagre merveille de la nature pour les femmes emprises au vieillissement
Laurier un allié de la cuisine parfumé de son doux parfum et un gout qui lui est propre
Echinacée qui nous renforce pour les maux d’hivers
Tulipe reine du pays au mille moulin
Thym l’ennemi des rhumes
Edelweiss, princesse des montagnes aussi belle que rare elle n’en reste pas moins fragile
Le tout forme une fleur qui me donne les yeux pétillant de bonheur
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9 avril 2011
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15:27
Aujourd’hui, nous vivons dans une société où chacun porte le poids de ce qu’il fait ou ne fait pas. Quelqu’un qui fait une faute, même s’il a payé sa dette à la société par une décision de justice, porte tout sa vie le regard d’autrui, il est sans cesse jugé par les gens qui l’entour. Rien que Bertrand Canta par exemple, il est constamment zyeuté par rapport à la mort de sa compagne Marie Trintignant. Ni vous ni moi n’étions là bas et avons pu voire les faits, il a été jugé et a exécuté sa peine. Sa vie a été plus chamboulée suite à cette épreuve de la mort de Marie, et la condamnation, comme toute personne il a le droit à revivre de façon digne, laissons le faire son métier. Je pense que si sa compagne défunte n’avait pas été aussi célèbre l’histoire n’aurait pas été aussi loin qu’elle est allée, même si son acte est bien sûr cruel, réprimandable et condamnable, personne n’a le droit de vie ou de mort sur autrui. Je trouve les propos de Monsieur Trintignant, parue dernièrement dans la presse au sujet du festival d’Avignon auquel il devait y participer ainsi que Monsieur Cantal, un peu fort. Ils sont artistes tous les deux, il va de soi qu’un jour ou l’autre s’ils puissent ce croiser. Mais visiblement l’un deux n’est pas près à ça.
Selon moi et au vue de ce que j’ai pu lire Bertrand Canta avait des circonstances atténuantes. Il a été condamné, fait sa peine, et à perdu beaucoup de chose en conséquence de toute cette histoire. Maintenant il y a des actes plus condamnables que d’autre, comment laisser une chance à des violeurs, à des pédophiles?
9/IV/2011Aponi
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